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Testo: Diane Tell. La Falaise.

La chaleur suffocante rendit penible
Le passage dans ces bois denses et sombres
Mais quand le bleu de la mer fut visible
Le sentier devint presque sans encombre
Comme animee d'un second souffle
J'accourus
Vers cette eblouissante etendue

A court de force et sans guide
En bordure de la falaise
La proximite du vide
Paralyse les jambes tant elle pese
C'est pourtant des sommets
Qu'on y voit le plus clair

Au large, devant la nuit un voilier blanc
S'approchait de l'eau calme pres des terres
Au large de ma vie le ciel brulant
Avant de s'eteindre fit la lumiere
Sur le detour permettant d'eviter
Le recif de corail immerge

A court de force et sans guide
En bordure de la falaise
La proximite du vide
Paralyse les jambes tant elle pese
C'est pourtant des sommets
Qu'on y voit le plus clair

Comme animee d'un second souffle venu
D'une telle eblouissante etendue

A court de force et sans guide
En bordure de la falaise
La proximite du vide
Paralyse les jambes tant elle pese
C'est pourtant des sommets
Qu'on y voit le plus clair

A court de force et sans guide
En bordure de la falaise
La proximite du vide
Paralyse les jambes tant elle pese
C'est pourtant des sommets
Qu'on y voit le plus clair.

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