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Testo: La Rumeur. Du Cœur à l'Outrage. Du Sommeil, Du Soleil, De L'oseille.


Verse 1

"Le Bavar"

Je brule, par tous les pores de ma peau. Sentez vous l'odeur
cramee de ma presence? J'en paie le prix fort comme un impot,
sur ma pauvre existence, qui brille par son absence.
Tant de branches sciees dans mon arborescence?
j'ai su ce qu'etait le racisme a mon adolescence,
le grand frisson d'echapper a la ratonnade, qui veut encore
me passer de la pommade?
Je brule, non par pure frenesie, ni par heresie, mais tellement desirs.
Non je ne me voie pas faire une croix, a peine une signature,
une dedicace, a peine une grimace.
Et puis je crois pas etre sur la meme longueure d'onde, S'ils savaient
ou ile peuvent se foutre leur coupe du monde.
Parce que les morts, parce que les coups, parce que c'est comme ca
et puis c'est tout.

( Refrain )

Je brule et puis j'ai faim de combustible,
parce que leur sale bouffe n'a rien de comestible,
passe moi l'essence et la bouteille,
mets y du sommeil, du soleil, de l'oseille,
Moi je veux du someil, du soleil, de l'oseille

Verse 2

Ils ont souffle sur mon foyer, m'ont envoyer la foudre avec avis
de reception, et moi en quoi dois-je me resoudre a la vie
dans ces deceptions? Ils pourront toujours aboyer,
prier en allumant des cierges, grille moi c'est des braises,
plus fievreux qu'une vierge avant sa premiere baise.
Voyez cette soif irremediable, avis aux gardiens de la source,
non rien n'est negociable. Je brule, et plus rien n'arrete ma course folle,
partis des sous-sols,et de milles sacrifices pour me payer leurs edifices,
et au combien c'est difficile fils.
Je brule les silences les interdits, leur paradis au gout merdique,
devenu ceinture de feu dixieme dane au grand damne de leurs jours heureux...