Je me suis perdue en sortant de la chambre Dans le labyrinthe du chateau Je n'en finis pas de monter de descendre Entre ciel et tombeau Il me traverse
Plus la peine de cacher son visage Pour y envelopper sa timidite Sous ses vagues brumes et sauvages On suppose enfin qu'elle a devine Le oui danse au
Les larmes sont toujours ameres Parce que dans "larmes" il y a "l'amer" Amer sans L, a tire d'ailes Amer comme "moi" maintenant sans elle Les larmes
Telle une ame vaporeuse elle valse Dans une brume liquoreuse il observe Cette image nebuleuse il caresse D'une ivresse langoureuse il s'impregne Un
Je ne veux plus faire semblant de ne pas souffrir les matins doux entrelaces s'en vont mourir Les heures se sont froissees Et les draps en sont lasses
Je te lacere en lamelles dans le val de tes reins Compte les grains que j'epelle, un a un de mes mains Etale ma toison pele mele, pour aborder tes seins
C'est un mot Qui glisse comme ca l'air de rien Qui t'echappe et m'atteint Tendrement C'est un geste Une coulee douce de tes mains Qui m'effleure et
maux Des larmes, du vent Tres emouvant Mais si souvent tu le sais Tres consentant Mieux vaut te taire Que faire des maux Des larmes, du vent Tres emouvant
Dans un vaisseau de verre Elle emerge d'une mer Loin des sirenes Ou poissons-lunes Pleure l'aquareine Sans sa lagune Shana, shana Elle plonge sa memoire