Comme le vent d'Ouessant vient griffer la falaise, Comme l'aube, en jouant, peut faire fondre les neiges, Comme les folles fievres, de fantasmes en malaises
Qu'on ne touche jamais aux folies, aux orages Qui, chez moi, naissent et meurent entre passion et rage Et que mes grands delires me fassent toujours
Aux matins freles des lacs de neige, Aux matins froids aux reflets greges, Aux soleils, frissons de l'hiver, Je suis la louve solitaire. J'allais sur
La-bas, rien n'est comme ici. La-bas, tout est different. Pourtant, les chats aussi sont gris Et les lilas blancs sont blancs Mais l'amour, s'il est
Dans le grand labyrinthe ou je cherchais ma vie, Volant de feu en flamme comme un grand oiseau ivre, Parmi les dieux dechus et les pauvres amis, J'ai
Quand il me prend d'etre haute mer Aux grandes lunes d'equinoxe Et que je viens battre vos terres De brumes et de paradoxes, Je peux abattre le chateau
Ma chere Beatrice, En reponse a votre lettre du 26 courant, me faisant part de votre intention de marier notre petite Etiennette, j'ai pris des renseignements
Je m'invente un pays ou vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient