Cet enfant-la, Cet enfant-la Te ressemble, te ressemble. Il a de toi Je ne sais quoi : Le sourire Ou peut-etre, Quand il marche, Ta demarche. Il hesite
A te regarder vivre en plein soleil, A te regarder vivre, je m'emerveille Et j'en oublie l'hiver et son cortege. Je ne vois plus tomber la neige. J'
Vingt kilometres avant la frontiere, j'avais tant marche, Je n'en pouvais plus. Je ne ramenais que la poussiere, collant a mes bottes Aux semelles usees
Precy, Oh, jardin de Precy, Precy, Oh, que j'aime tes soirs de melancolie, Melancolie. Jardin A ciel ouvert, Jardin, Est-ce deja le paradis ? Precy,
perdue, Je me cogne et me brise, Comme froide, Comme grise, Comme rien. Je suis seule, Comme froide, Comme grise, Comme rien. Je suis seule...
Ou tu as grillage tes jours, J'imagine ta solitude Et je connais ton desarroi. Peut-etre que, sur ton transistor, Il t'arrive d'entendre ma voix. C'est le seul
Qui est cette femme qui marche dans les rues ? Ou va-t-elle Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace, Que fait-elle ? Cachee par un grand foulard
Mille chevaux d'ecume Galopent, Galopent a la lune, Galopent Au-dessus des dunes. Des chevaux lumieres Claquent leurs crinieres Quand tu joues, Quand
Il automne, a pas furtifs, Il automne a pas feutres, Il automne a pas craquants Sous un ciel pourpre et dore. Sur les jardins denudes Se refletent. en
Toi, au bout de ma vie, Au bout de mes nuits, Quand tout est fini, Toi, que viens-tu chercher, A l'heure ou mes lampions S'eteignent, S'eteignent ?
grands, des beaux, des bien batis, des gentils Qui venaient pour me bercer et combattre mes insomnies Mais au matin, je les retrouvais, endormis dans mon lit Pendant que je veillais seule
pourquoi, il existe des nuits Ou, sous un ciel de soie, des papillons de nuit Volent, multicolores. Allez savoir pourquoi, mais c'etait une nuit Ou, seule