etoiles, Avec de vieux rideaux pendus a des fenetres sales, Et sur le vieux buffet sous la poussiere grise, Il reste une carte postale. Goudronnees les
Ce soir son reve a rejoint Le dernier wagon d'un train Elle s'en va vivre ailleurs Loin des murs gris ou elle pleure Elle connait quelqu'un Qui va croire
Quand les vents se dechirent sur les angles des toits Des rues que je traverse a peine Quand les journees s'etirent et n'en finissent pas Je m'ennuie
Y'a surement une piste a l'autre bout du monde A moitie recouverte sous les herbes blondes Sur une ile perdue ou le ciel se lamente Depuis qu'ont disparu
Tu es toujours la meme Tu as toujours dans les yeux Un peu de nos folies anciennes Quelques braises d'un ancien feu Et meme si ce feu est mort Quelque
Le jour se leve a peine, Je suis deja debout, Et deja je promene une larme sur mes joues. Le cafe qui fume, L'ascenseur qui m'attend, Et le moteur que
Je vis dans une maison sans balcon, sans toiture Ou y'a meme pas d'abeilles sur les pots de confiture Y'a meme pas d'oiseaux, meme pas la nature C'est
Tous les soirs, la meme fille attend Sur le meme square, le meme banc Comme une madone oubliee, les jambes croisees Elle voyage au milieu des maisons
Elle, elle sort tout droit d'une aquarelle, Avec ses dentelles d'autrefois, Elle est belle comme un chemin de croix. Elle, les enfants l'appellent Chandelle
Y'a les bandes blanches qui defilent, Et la vie qui s'accroche a son fil. Tu es dans la zone rouge du compteur, Mais tu ne t'occupes plus des couleurs
, Avec de vieux rideaux pendus a des fenetres sales, Et sur le vieux buffet sous la poussiere grise, Il reste une carte postale. Goudronnees les pierres
Traduzione: Francis Cabrel. Cartolina.