petits De l?autre cote de la terre on ne les sait pas vivants Le mouvement de leur coeur est trop petit Le mouvement de leur coeur
De l?autre cote de la terre on ne les sait pas vivants Le mouvement de leur coeur est trop petit Le mouvement de leur coeur
Mon pays n?a pas de nom il est le votre aussi Qui danse au sommet des arbres Comme la vie dispersee sous le soleil Mon pays, tout ce que je ne vois pas
Je disparais dans la foule Les grands couloirs devant Sur des tapis roulants Me ravissent a moi-meme Je disparais dans la foule Ce tapis qu?on deroule
C?est ca l?amour On se promene dans le desert On se regarde en haut d?une tour Des petits tours ? Ensemble on devine Que l?on se ressemble On s?assemble
clarte de ce qui est disperse La verite sur la joue de celle Que tu aimes sur la joue le sel Les etincelles de pluie sur le pare-brise Chaque parcelle du coeur
J?ai enregistre toutes les voix De tous les gens que j?aime Et aussi tous les sons Qui m?enivrent tout autour Echappes par miracle Du monde jusqu?a mes
Elle est debout sur mes paupieres Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s?engloutit dans
Allez prends-moi par le cou Toi qui sais que l?amour me rend fou Allez entre dans la danse Toi qui sais ce qu?est la transe Montre-moi par ou on commence
Je suis un mendiant, un itinerant Arretez-vous une minute! Il y a une vieille melodie, toute fripee Que je traine au fond de ma poche Sur un bout de
que pleurer Bientot il sera sec comme du bois mort Alors qu?hier encore il batissait une maison sur le bord du fleuve Une poussiere d?or est remontee jusqu?a son coeur
Les trains deviennent ennuyeux a la longue Cela ne ressemble plus au premier voyage Enfin bon la nuit parvient encore A nous faire croire un tas de
Petit homme Haut comme trois pommes Ici maintenant tu m?etonnes Ta vie devant Qui chantonne l?air doux du printemps Qui resonne sur la ville qui s?eveille
Quand tu es partie Je m?demande bien Ou j?avais la tete Aujourd?hui j?l?ai retrouvee Froissee au fond d?une boite On pourrait la remplir Avec n?importe
Quand tu respires le monde est large elastique mais tes yeux Sur l?ecran trop etroit, diminuent l?horizon Mais tes yeux sur l?ecran Ca grimace a notre
De retour du travail Le train-train quotidien Ne me dit rien qui vaille Abruti par la lumiere Des grands couloirs de metro Et l?encre noire du dehors
: Mon pays n?a pas de nom il est le votre aussi Qui danse au sommet des arbres Comme la vie dispersee sous le soleil Mon pays, tout ce que je ne vois
: J?ai enregistre toutes les voix De tous les gens que j?aime Et aussi tous les sons Qui m?enivrent tout autour Echappes par miracle Du monde jusqu?a