A Santiago de Cuba A Santiago de Cuba Le carnaval nous entraine Quatre nuits sans perdre haleine L'orgue oriental se dechaine Et moi qui danse comme
Ils ont deja mis leur costume Et leurs plus beaux souliers cires Quand selon les us et coutumes Les cloches se mettent a sonner Chacun procede a sa maniere
Toutes les portes se ressemblent Quelque part dans ce grand ensemble Ariane, Ariane m'attend Maudite soit ma maladresse J'ai perdu sa nouvelle adresse
Aimer a perdre la raison Aimer a n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaitre de saisons Que par la douleur du partir Aimer a perdre
Etait-ce soir ou bien matin Comme a l'arbre une fleur se penche Elle etait lundi et dimanche A l'ete de la Saint-Martin Le soleil n'avait pas atteint
Au printemps de quoi revais-tu? Vieux monde clos comme une orange, Faites que quelque chose change, Et l'on croisait des inconnus Riant aux anges Au
J'ai vu des ducs j'ai vu des princes Des barons des comtes des rois Des marquises a la taille mince Qui dansaient au son des hautbois Dans des chateaux
Rouge et jaune colories Par la main d'un ecolier En madras, en tablier A moi, a moi, a moi l'Afrique Les seins lourds de tes nourrices Nous rappellent
Il y a dans Harlem A se manger des yeux Un couple d'amoureux Qui dansent et quand ils s'aiment La nuit moule leurs corps Leurs gestes et leurs phrases
Est-ce un reflet de ta moustache Ou bien tes cris de "Mort aux vaches!" Qui les seduit De tes grosses mains maladroites Quand tu leur mets dessus la
Le vent dans tes cheveux blonds Le soleil a l'horizon Quelques mots d'une chanson Que c'est beau, c'est beau la vie Un oiseau qui fait la roue Sur un
Encore un jour qui vient au monde Dans le premier moteur qui gronde Dans le premier enfant qui pleure J'ecoute monter la rumeur Du point du jour Quelqu
Comme une etoffe dechiree On vit ensemble separes Dans mes bras je te tiens absente Et la blessure de durer Faut-il si profond qu'on la sente Quand le
Sur de blancs canots Suivant les canaux Ombreux et tranquilles Les touristes font Les chemins profonds Qui baguent la ville Les bars qu'on entend Les
Quand l'aube se prend pour Matisse Quand les papillons se deplissent Comme la fleur du grenadier Quand le premier soleil fragile Frappe aux volets clos
C'est un joli nom Camarade C'est un joli nom tu sais Qui marie cerise et grenade Aux cent fleurs du mois de mai Pendant des annees Camarade Pendant des
Deux branches de tilleul entrent par la fenetre Le ciel cligne des yeux entre les feuilles vertes Ce qu'on est bien Quatre papillons blancs dansent la
Je vais dire la legende De celui qui s'est enfui Et fait les oiseaux des Andes Se taire au c?ur de la nuit Le ciel etait de velours Incomprehensiblement