Testo: Gérard Manset. Prisonnier De L'Inutile. Les Enfants Des Tours.
Il faudra bien qu'on pense un jour
Aux enfants qui poussent dans les tours,
Sur les trottoirs, sous les neons
Ceux qu'on ramasse dans les cartons.
Ou sont les vastes terrains vagues,
Tout est silence.
Les murs de briques, les tas de sable
De mon enfance.
Les enfants nus, visage de charbon
Suivant les sentiers dans la grisaille
De nos maisons de France.
J'y pense maintenant,
Puisque ca n'a plus cours,
Que seuls les chiens restent
Au fond des cours
Et que les ecoliers,
Pareil aux ecolieres,
On leur met le collier.
Il faudra bien qu'on pense un jour
Aux enfants qui poussent dans les tours,
Sur les trottoirs, sous les neons,
Ceux qu'on ramasse dans les cartons.
Ou sont les vastes terrains vagues,
Tout est silence.
Les murs de briques, les tas de sable
De mon enfance.
Les enfants nus, visage de charbon
Suivant les sentiers dans la grisaille
De nos maisons de France.
J'y pense maintenant,
Puisque ca n'a plus cours,
Plus d'importance,
Qu'on est devenu sourd
Et que les ecoliers,
Pareil aux ecolieres,
On leur met le collier.
Les enfants nus, visage de charbon
Suivant les sentiers dans la grisaille
De nos maisons de France.
J'y pense maintenant,
Puisque ca n'a plus cours,
Plus d'importance,
Qu'on est devenu sourd
Et que les ecoliers,
Pareil aux ecolieres,
N'ont plus la moindre chance
Que l'on avait hier
Et que les ecoliers,
Pareil aux ecolieres,
N'ont plus la moindre chance..
Gérard Manset
Prisonnier De L'Inutile
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